À l’époque, quand mon grand-père sur le côté de mon père est mort, j’ai eu beaucoup de peine. Je ne le connaissais pas autant que j’aurais voulu, mais assez pour lui avoir emprunté plusieurs bribes de sagesse.
L’une des dernières choses dont on avait discuté avant qu’il parte en voyage vers l’au-delà, c’était concernant les relations qu’on entretenait avec nos proches.
Il m’exprimait des regrets face aux souffrances qu’il avait causées aux gens proches de lui. Et avec ces regrets, il me demandait de ne pas faire comme lui, de faire attention aux gens que j’aimais.
De garder contact avec les gens qui sont importants pour moi. De ne pas laisser de fossé se creuser entre nous.
Avant de mourir, il m’appelait souvent « petit concombre ». C’était sa façon bien à lui de m’exprimer son affection.
J’entendais souvent mon grand-père dire :
« Petit concombre, la grandeur d’un homme c’est du cœur en montant! Y’a des hommes qui sont hauts, et il y en a d’autre qui sont grand! »
J’ai adopté le crédo! À partir de ce moment, je me suis résolu à devenir un homme grand du cœur en montant!
La vérité c’est qu’il était petit, et ça lui servait bien cette phrase lorsqu’on lui parlait de sa hauteur. Mais bon, il était trop tard, j’avais déjà adopté!
Comme j’ai mentionné plus tôt, je lui avais emprunté plusieurs bribes de sagesse. L’une d’entre elles était celle-ci :
Dans la vie pour être un homme (être humain) faut avoir fait 3 choses.
1- Écris une livre.
2- Planter un arbre.
3- Avoir élevé des enfants.
Je crois que ce qu’il essayait de me communiquer avec cet adage c’était de tout faire pour laisser une trace de notre passage sur cette terre. Idéalement d’avoir contribué à améliorer la nature, la société, la vie…
Que le monde soit un meilleur endroit dû à notre passage ici-bas. Qu’avant de mourir, on ais sciemment fait un cadeau à la vie.
C’est probablement aussi la quête pour notre espoir à l’immortalité. La même quête que beaucoup d’artistes s’efforcent d’atteindre en se dévouant à leur art et en essayant d’accomplir l’œuvre d’une vie.
De laisser en arrière un petit quelque chose qui fera en sorte que d’une façon ou d’une autre, l’on continue à participer et à améliorer la vie. Et ce, même après avoir rencontré le gardien du seuil.
Et la réflexion que je me proposais aujourd’hui, et que j’avais aussi envie de vous proposé est celle si :
Avant de mourir, quelle contribution aimeriez-vous offrir en cadeau à la vie, au monde et à la postérité?
Les amis, la vie, c’est en ce moment… Et à mon avis, le plus grand Art de l’homme c’est de vivre!
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À plus 😉
Dominic Lamoureux
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C’est touchant 🙂 j’aime beaucoup ce que tu écris !!
Une contribution pour la vie que j’aimerais bien faire avant de mourir .. J’veux sauvé des gens par mon métier !! 🙂 j’aimerais bien aussi écrire un livre ou écrire des musiques et qu’elles marchent pour aidé les gens !!
Merci Mel, j’apprécie beaucoup! Je t’Encourage à poursuivre ta vision!
Avant de m’en aller, J’aimerais m’aimer comme je vous ai aimé. Faire de moi ma meilleure amie, me séparer de la culpabilité que j’ai accueillie dans ma vie en temps de grande ignorance.
Partager le plus de sourires possible avec les étrangers, toucher le plus de gens du troisième âge possible. Ils le sont si peu en fin de vie. Apprécier et développer un de mes talents le plus possible, car un talent est un cadeau personnel et pour tous.
Inspirer le bien-être autour de moi…tout ceci semble égoïste, mais quand puis-je vraiment donner avec cœur?
Quand mon cœur chante un merci à la vie d’être ma meilleure amie…..
Merci beaucoup VraisVisage de prendre le temps de laisser un message… Bien heureux de savoir que ça inspire ce que j’écris 😉
Je trouve ce que tu as écris touchant.
Je suis agréablement surprise de savoir que ce grand père pouvait avoir cette sagesse!
«Petit concombre» me rappelle un bon souvenir 😉
hehe, Merci Stéphanie! 🙂 Des fois, la vie peut nous surprendre… et les gens aussi! 🙂
Beaucoup de points qui résonnent profondément en moi.
Merci de ce partage, de cette expérience.
Je retiens ce qui m’a sauté le plus aux yeux. Écrire un livre…
Les arbres sont plantés, les 4 enfants sont bel et bien là.
Je sais bien qu’on peut y voir plein de signification , mais écrire un livre revient souvent dans ma vie. Jusqu’à y’a pas si longtemps je me disais: « Un jour. »
Il y a qq semaines ma fille de 11 ans me demandait ce que je ferais si j’avais plein plein d’argent. Je lui ai tout d’abord répondu que je me reposerais. Puis j’ai rajouté que j’écrirais un livre. Et tout doucement elle me répond: « Ton livre…. tu pourrais le commencer maintenant! »
Silence.
Quoi dire devant une telle vérité présenté si doucement.
J’aurais aimé avoir l’occasion d’échanger de cette façon avec mes grand-pères. Merci de nous partager ton expérience!
Hehe, j’avoue que là tu t’es bien fait avoir… moi si j’avais eu un moment de silence!!! Merci Beaucoup de nous partager cette belle histoire 🙂
Je viens tout juste de découvrir votre blogue. Une très belle découverte que je partage déjà via tweeter!
J’aime beaucoup ce texte sur la mort et la sagesse de votre grand-père.
J’ai écrit un livre, planté un arbre et ma famille!
Ma contribution j’essaie de la faire à tous les jours de part mon rôle de famille d’accueil, d’auteure en offrant un objet tangible pour les enfants (le livre) sur des thème abstraits (la mort, le deuil) via une histoire. D’avoir inculquer à ma fille et de l’entendre le dire à ses amis que même s’il pleut le soleil est toujours là, pas loin, derrière les nuages!
Je vous souhaite une longue est belle vie à partager avec nous et les vôtres
Merci beaucoup Lyne pour le commentaire! Heureux de d’apprendre que mon blog est une découverte pour vous. Heureux aussi de savoir que vous faites votre part et wow, vous avez écrit un livre! 🙂 Merci encore!!! 🙂
la vie toute de tendresse dans ce que tu écris, c’est les sens en éveil émerveillés d’un enfant qui grandit, c’est l’essence même … D’un arbre, et laisse sens ouverts d’un livre. Comme une rose des vents, les sens de la vie! Belle vie, et bonheurs à toi, Dominic
Merci beaucoup luce pour ta contribution!
Dominic